jeudi 28 mars 2024

Les noms des lieux-dits disparaissent des adresses ! nos élus vont effacer des siècles de toponymes !

 Le lieu-dit Bourdoux, connu dans les années 70 pour sa fête du bœuf,

 


 et avant pour son café chez "La Marie" et son bal, a disparu de l'adresse, comme d'ailleurs sans doute tous les lieux-dits ! maintenant j'ai un numéro à 4 chiffres sur une "route de l'or". Parfois on retrouve le nom des lieux dans le nom d'une voie.
Cela a été fait par des élus locaux, pas par une Administration, pas par Mc Kinsey. Fidélouère !

On m'écrit : "Ici, le maire a refusé ce que lui demandait la poste. Il a maintenu les noms de lieux dits et la poste s'est inclinée. Il suffit que le maire ait un peu de personnalité et ne se laisse pas monter sur les c...s par des administratifs."

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Toponymie

Savez-vous que la toponymie sert à chercher de quoi vous fabriquer des batteries d'accumulateurs d'électricité pour votre voiture super écolo ? oui pour rechercher des mines ? et que même les historiens s'en servent ! étonnant n'est-ce pas m'a dit Desproges de Châlus !  

L'autre jour, en Loire Inférieure, j'ai voulu aller à Saint-Mars-la-Jaille pour faire un tour dans "ma" 2CV. J'ai utilisé le GPS car je ne me souvenais pas bien du trajet jusqu'à l'adresse de celui qui a rénové la voiture familiale. Saint-Mars-la-Jaille est un nom connu à Nantes car on a plusieurs Saint-Mars et puis la "jaille" ce sont les ordures. En Dordogne, maintenant c'est le SMD3 !  Et bien, j'ai eu bien des soucis. Saint-Mars-La-Jaille n'existe plus dans les adresses contemporaines ! la commune a été fusionnée avec d'autres. Et bien peu connaissent le nouveau nom : Vallons de l'Erdre ! bé c'est qu'il y en a des vallons au bord de l'Erdre ! et pas qu'à Saint-Mars-la-Jaille !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Mars-la-Jaille

 

 Je vous mets ici le billet de https://lefenetrou.blogspot.com/2024/03/bernard-stepha-le-berry-et-le-perigord.html dans son blog (je vous le conseille, extra !) http://www.periberry.com/archive/2024-03/

Gardons nos lieux-dits

Publié par Bernard Stéphan sur 25 Mars 2024, 08:34am

Catégories : #Patrimoine

Loin de moi l’idée de critiquer l’adressage. Mais il ne faudrait pas que celui-ci efface les lieux-dits. Car figurez-vous que dans un village pas loin de Lalinde en Dordogne un ami habitait à l’adresse suivante : hameau du Malpas, 24150 et le nom de la commune. Désormais il habite 556 impasse des Accacias, 24150 le nom de la commune. Vous voyez bien que le nom du lieu-dit a disparu sur l’adressage. C’est la raison pour laquelle je milite avec quelques autres pour que sur les adresses postales on conserve le nom du lieu-dit accolé à l’adresse désormais officielle.

Pourquoi cela ? Pour garder mémoire et patrimoine. Car figurez-vous que les micro-toponymes, c’est à dire les lieux-dits sont les mentions les plus anciennes de désignation des lieux dans notre histoire.  Entendez-bien que La Garrenne de Saint-Vincent sur la commune de Badefols-sur-Dordogne, que La Marolleque sur la commune de Gardonne, que Le Grand Jaure sur la commune de Lembras, que La Calevie sur la commune de Pomport, que Pincanemme sur la commune de Saint-Léon d’Issigeac, que La Martigne sur la commune de Saint-Martin-des-Combes sont des toponymes de lieux-dits qui existaient déjà au Moyen-âge.

Défense de la mémoire donc, mais aussi défense du sens de ces noms. Supprimer les noms des lieux-dits c’est comme débaptiser l’histoire. Dans beaucoup de communes à part les traces d’un dolmen ou une croix de carrefour, le seul patrimoine c’est la mémoire des noms de lieux. Voilà pourquoi il faut les sauver. Pensez au sens de quelques-uns … Par exemple Les Bitarelles sur la commune de Pontours (24) c’est le lieu où fut bâtie une maison, Les Justices à Lalinde (24) c’est l’ancien site des bois de Justices où s’exerçait l’exécution des peines capitales, La Coudrière à Montferrand du Périgord (24) c’est le bois des coudriers ou noisetiers, Peyrelevade à Eymet (24) c’est le site de la pierre levée, peut-être un ancien site d’un menhir, Malacoste à Castillonès (47) c’est la pente raide,  Peyreprat à Bardou (24) c’est la prairie encombrée de pierres, Le Cluzel à La Monzie-Montastruc (24) c’est le site d’un cluzeau, ces cavernes naturelles dans une falaise calcaire, Les Crozes au Fleix (24) est le site des crozes, ces caverne naturelles pour animaux, etc.

Ainsi les lieux-dits racontent-ils paysage et mémoire. C’est la raison pour laquelle il faut les sauver. Et lorsque vous donnez votre adresse, imposez le lieu-dit accolé à l’adresse officielle.

 

 

On a vu le film sur les Fêtes du boeuf à la broche de Bourdoux

 Une chance ! on était au pays la semaine dernière.

La salle des fêtes de Saint-Priest-les-Fougères était pleine. De pas très jeunes ! et il n'y avait pas nos néos-ruraux ! ils se foutent bien de l'histoire du pays. Quand quasi tout le monde donnait un coup de main quand il s'agissait de monter de telles fêtes. Un repas de plus de 500 personnes ce n'est pas rien ! Comme je l'ai entendu dire plusieurs fois lors de cette soirée, "aujourd'hui, ce serait impossible". Ne serait-ce qu'à cause du "principe de précaution" dans notre Constitution. Par contre, il n'a pas été impossible de monter une "garden-party" à Bourdoux, plus exactement à Fouilloux (ma tante m'a dit que la mémé disait "quand le ciel est noir sur Fouilloux, il va faire fouillou ) !

Le film a été fait à partir de 8 heures de films sur les fêtes qui ont lieu en juillet dans les années 70. Et il n'y a jamais plu !

Pas sûr que cuire un bœuf à la broche soit une bonne idée en gastronomie. Et c'est aussi pas mal de gaspillage alimentaire ! Mais ça "a fait le buzz " !

On nous a dit que les 8 heures d'enregistrements pourraient être copiées sur clé USB par ceux qui sont intéressés.

Je vais conseiller qu'ils soient adressés (et/ou le film) à la https://cdna.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/

 









 












Bourdoux est en partie sur la commune de Jumilhac et en partie sur celle de Saint-Priest-les-Fougères.



Bernard Stepha, le Berry et le Périgord

Je suis depuis des années, et je consulte le blog 

http://www.periberry.com/

Voir son dernier billet auquel je souscris :

 http://www.periberry.com/2024/03/loin-de-moi-l-idee-de-critiquer-l-adressage-mais-il-ne-faudrait-pas-que-celui-ci-efface-les-lieux-dits-car-figurez-vous-que-dans-un-village-pas-loin-de-lalinde-en-dordogne-un-ami-habitait-a-l-adresse-suivante-hameau-du-malpas-24150-et-le-nom-de-la

 Maintenant je connais le nom de son auteur. Bernard Stéphan.

 "Bernard Stéphan, natif du Périgord, journaliste, rédacteur en chef adjoint de La Montagne, ancien rédacteur en chef du Berry républicain, est l’auteur de plusieurs ouvrages :  

Le Parler du Périgord (ed. Bonneton, 2013),  

Les coursières du Berry secret (éd. Centre-France, 2011),  

Paysans : mémoires vives (ed. Autrement, 2006) 

Gens et métiers du Périgord (éd. Royer, 2001), 

La Loire en sursis (en collaboration, éd. Sang de la Terre, 1990). 

Il est aussi l’auteur des films Mémoire de Berry et Sologe et La Route Jacques Coeur (éditions Montparnasse, 1996, 1999). 

Il anime deux blogs de recherches rurales et de mémoire. " https://www.bleu-autour.com/auteur_bleu/bernard-stephan/


Est-ce que je pourrai capter son émission de ma combe à Bourdoux ? 

https://rvb-radio.fr/team/bernard-stephan/

Bergerac c'est loin !

dimanche 10 mars 2024

Les envoyés spéciaux du Monde sont venus à Bourneix ! marcher sur l'or, le lithium, le cobalt, etc.

 




 

Bé didon ! Bourneix dans le Monde ce matin ! et ils ont envoyé une équipe sur place ! des courageux !

Le regain d’intérêt du secteur minier pour l’or du Limousin suscite l’inquiétude

Par  (Le Bourneix, envoyée spéciale)

" Quatre permis exclusifs de recherches ont été délivrés en quelques années dans des zones à cheval sur la Haute-Vienne et la Dordogne, où les dernières mines aurifères avaient fermé il y a vingt ans.

Dans la campagne limousine, au bout d’une route qui zigzague entre le nord de la Dordogne et le sud de la Haute-Vienne, sommeille l’ancienne mine d’or du Bourneix, à l’arrêt depuis le départ d’Areva, qui en a extrait 25 tonnes de métal précieux entre 1988 et 2002.

C’est dans cette zone de 39,19 kilomètres carrés, à cheval sur les deux départements, que le ministère de l’économie a délivré, par un arrêté publié dans le Journal officiel du 16 février, un permis exclusif de recherches de mines polymétalliques à Aurelius Ressources, filiale française de l’exploitant britannique Aurelius Resources, pour une durée de cinq ans. Le permis du « Nouveau Bourneix » autorise la recherche d’or, d’argent, d’antimoine, de tungstène, de lithium, de nickel, de bismuth, de cobalt, de platine, d’éléments de terres rares… L’or y était déjà exploité dans l’Antiquité.

« Le potentiel est clair, estime Dominique Fournier, le géologue recruté par Aurelius Ressources pour superviser les travaux d’exploration " 


On s'inquiète. 

"Pas de mine, ici ou ailleurs !" 

Y a des faux-culs qui volent haut ici et ailleurs ! 

Il est vrai que certains ont montré l'exemple. Il y a quelques années, ils ont récupéré le cuivre des lignes électriques ! et à Nantes sur la piste de La Loire à vélo, d'autres brûlent les câbles pour en enlever le plastique afin d'avoir du cuivre tout propre. Enfin, à Bourdoux, certains ont vu leurs bijoux partir par la fenêtre. De l'or lui aussi prêt à l'emploi. 

 

Imaginez qu'on va peut-être ouvrir un restaurant au Chalard ou même relancer le bal à Bourdoux et pourquoi pas la fête du bœuf à la broche ! Ouvrir une classe à Jumilhac. Mais on va couper des taillis ! 

Il fut un temps je voyais de ma combe le terril tout jaune, puis en un an il est devenu tout vert, et maintenant je ne saurais vous dire où il est. 

Mon cousin me dit que quand la scierie de Bourdoux est en vacances, il n'a pas le moral. Pas sûr qu'il entende les tirs de mine ! mais il verra passer les mineurs en voiture électrique (pas encore équipées de minéraux du Bourneix) qui iront à St-Priest-les-Fougères (qui me dit-on, pourra conserver ses fougères et son distributeur automatique de pain, car on n'y creusera pas).

 

J'attends la fin des pluies, pour aller marcher sur la route de l'or ! 

et refaire le plein de boudins aux châtaignes. Il est temps. Les pissenlits doivent être bons à manger. Et je préfère qu'ils n'aient pas de fleurs.


 

 A noter qu'il s'agit d'un "projet d'exploitation". 
Pour mettre des sous dans un tel projet il faut sans doute avoir calculé la probabilité d'une ZAD ! dans le Maine-et-Loir où il n'y a pas que des beaux seins en poire comme l'a chanté Boby Lapointe, l'inventeur de la numération bibi-binaire, mais aussi de l'or, les mineurs ont abandonné leurs projets.
 
Mais pas sûr qu'on ait une ZAD. Pour une ZAD il faut un environnement, une grande métropole. Pour qu'elle vive la ZAD. Nous n'avons pas vu la queue d'un radis des zadistes de NDDL à Nantes, autour et alentours.
 
Cette société Aurelius doit avoir comme patron un descendant des Aurelii ! 
 
 
Des expats britishs en Périgord ! qui apprécient le Saint-Emilion de l'autre côté de la frontière.
 

 


Le carnaval de Nantes, un peu d'histoire

 Aujourd'hui 3 mars c'était le carnaval de Nantes.
Ma première venue à Nantes et sur la côte bretonne (La Baule, le Croisic) fut pour le dimanche suivant la Mi-Carême. On était parti de la Cité U Descartes de Poitiers.

On a fait la côte le matin. Et on s'est garé. Mais je n'ai pas noté le nom de la place. Plus tard je découvrirai que c'était au marché de Talensac, marché que je fréquente plusieurs jours par semaine, ne serait-ce que pour me maintenant en jambe en faisant du vélo.

Place Royale, il y avait tellement de monde, que j'ai perdu les copains. J'ai dû attendre la fin du défilé, pour pouvoir reconnaître les rues parcourues avant la foule. Au retour, sur la route de Poitiers, aucune pompe pour faire le plein (j'ai connu ça aussi lors d'un retour de classe de neige, où nous avons dormi dans la voiture en attendant l'ouverture. On a trouvé quelqu'un qui a accepté qu'on siphonne son réservoir. Un copain en a eu plein la bouche !

C'est un copain de la Cité U dont la mère était bonne pas du curé, mais de l'évêque de Nantes qui nous avait parlé de la Mi-Carême nantaise.

A l'époque on ne savait pas ce qu'était le Ramadan, mais on savait ce qu'était le Carême et même une gueule de Carême.

Nantes est "Capitale européenne du carnaval". Mais ce carnaval est bien loin de la Mi-Carême dans années 60.

Mais nous n'avons vu que quatre chars.  Fin du défilé Place Louis XVI que les étrangers appellent comme sur les cartes, Place Mérchal-Foch.  C'est la place avec la colonne et au sommet Louis XVI statufié. 

Occasion de vous offrir un peu d'histoire nantaise.



On va voir un autre roi plus loin, celui du carnaval. Saviez-vous qu'on a eu Grichka Bogdanoff en 2018,  sacré roi du carnaval. Il avait participé au défilé de nuit 



Le roi du carnaval est Philippe II. Il avait été nommé l'an dernier, Philippe Corbou journaliste de Presse-Océan.


Ça c'est le char en honneur des 3 Jeans de Nantes, les Tri Yann an Naoned. 


Jean-Paul Corbineau (à gauche) est décédé en décembre 2022.

Un groupe allemand



Le char des reines du carnaval. Une histoire de cinéma. La reine du milieu m'a fait penser au film La reine blanche avec Catherine Deneuve. Vous voyez le magasin de Trentemoult. Au confort moderne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Reine_blanche

lundi 29 janvier 2024

La Gran Canaria, l'île des statues !

 Il y en a partout, dans les rues, sur les places, à l'entrée des villes.

En voici quelques unes. On n'a pas pris de risques en tentant de photographier celles sur les ronds-points à l'entrée des villes.

A Las Palmas




Statue de Camille Saint-Saëns https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Saint-Sa%C3%ABns


 




A Santa-Lucia




A Agüimes

https://eng.canaria.guide/agumes-and-its-sculptures/

dimanche 21 janvier 2024

Si vous êtes éco-anxieux, méfiez vous d'ELIZA de Joseph Wiezenbaum !

Je viens de lire  de Michel Onfray "Le fétiche & la marchandise", Bouquins, Essais

J'y apprends des choses....

Tellement.... que je vérifie. Bé c'est du vrai (je parle des faits, le reste se discute, bien sûr)


 "Comment un «chatbot» a poussé un jeune Belge au suicide En six semaines d’échanges intensifs et sans garde-fous, un assistant conversationnel, nommé Eliza, a poussé un père de famille à commettre l’irréparable."

https://www.lesoir.be/503942/article/2023-03-28/comment-un-chatbot-pousse-un-jeune-belge-au-suicide

"Un jeune chercheur en proie à une éco-anxiété presque paralysante avait trouvé refuge auprès d’Eliza, un chatbot utilisant la technologie de ChatGPT. Mais au terme de six semaines d’échanges intensifs, il s’est donné la mort." 

https://www.liberation.fr/economie/medias/comme-une-drogue-dans-laquelle-il-se-refugiait-ce-que-lon-sait-du-suicide-dun-belge-ayant-discute-avec-une-intelligence-artificielle-20230403_WFNGYSRR35FSFGDBZUX3AQ7PIM/

Bé didon ! je ne savais pas qu'on nommait Eliza un chatbot, chat botté ! 

Ouf fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_We est mort. Il risquait être poursuivi. Et moi aussi.

 Je me souviens que les psychanalystes - rappelons que la psychanalyse est irréfutable ! - avaient peur de perdre leur boulot et leur canapé. Faut relire leurs articles ! Le logiciel était disponible, expliqué, on pouvait le refaire sur son Mac.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Weizenbaum

 

Je m'en servais dans mon enseignement pour former des informaticiens éveillés. A l'époque on ne parlait plus d' "IA" (que nos élites sont nulles ! on ne dit pas IA, on dit AI ! comme mon université s'appelle maintenant "Nantes Université" (à Oxford ils sont nuls avec leur University Of Oxford, ils vont dégringoler dans l'escalier PISA)
 
"Le terme « intelligence artificielle » a été mis en avant par John McCarthy lors de la conférence de Darthmouth en 1956, et l'intelligence artificielle y est établie en tant que discipline à part entière "
"La fin du siècle est marquée par des périodes d'enthousiasme, et deux périodes de désillusion et de gel des financements appelées « hivers de l'IA »44, la première de 1974 à 1980 et la seconde de 1987 à 1993"
 
 
Mais la BU de Nantes bienveillante a mis à la benne tous les livres de plus de 5 ans d'âge. Mais n'a pas effacé tout le oueb. 
 
 
"En 1963, il entre au MIT. Il publie trois ans plus tard un
célèbre programme informatique connu sous le nom d'« ELIZA », un agent conversationnel qui simule une conversation avec un psychothérapeute rogérien. Il tourne ensuite son attention vers l'impact de la science et de la technologie (en particulier des ordinateurs) sur la société"
 
 
ELIZA tire son nom du personnage d’Eliza Doolittle, dans la pièce Pygmalion (1912) du dramaturge irlandais George Bernard Shaw. Dans la pièce, le professeur Henry Higgins, apprend à Eliza, une jeune femme sans éducation, comment s’exprimer correctement et ainsi, imiter de façon convaincante une dame de la haute société. De la même manière, l’ELIZA de Weizenbaum a été programmé pour répondre à certains mots-clés et expressions, donnant l’illusion d’une véritable empathie humaine. Des chercheurs pensaient que le programme pouvait véritablement aider des personnes souffrant de certaines affections psychologiques.En regardant les gens interagir avec ELIZA, Weizenbaum s’inquiéta de leur dépendance grandissante envers les ordinateurs et de la manière dont ils pouvaient être trompés. Dans son article technique de référence sur ELIZA en 1966, il écrit : « [Avec] l’intelligence artificielle (…) les machines sont prévues pour se comporter de façon merveilleuse, ce qui suffit souvent à fasciner l’observateur même le plus aguerri… https://www.cairn-sciences.info/la-fabuleuse-histoire-de-l-intelligence-artificielle--9782100813186-page-154.htm

 
https://fr.wikipedia.org/wiki/ELIZA

Bien sûr Eliza comprend comme bien de nos jeunes qui savent tout, comprennent ce qu'ils lisent. Et savent répondre comme ELIZA dans ma nouvelle version "Ok Boomer !"

"Weizenbaum insiste dans son article ELIZA - A Computer Program for the Study of Natural Language Communication between Man and Machine sur le fait que même si Eliza écrit « Je comprends… » à titre de protocole de politesse programmé envers l’interlocuteur, il s’agit évidemment d’une déclaration abusive : Eliza ne comprend pas ce qui lui est transmis, il se contente de former des phrases à partir de modèles préétablis, enrichis par les mots clés trouvés dans les réponses du patient1. Dit par ELIZA, « je comprends » possède une connotation ironique : il s’agit en effet d’une des réponses utilisées quand il n’a rien trouvé dans la phrase précédente lui permettant de construire une réponse plus adaptée (voir la chambre chinoise de John Searle pour le problème de la compréhension).

ELIZA se contente de relancer son interlocuteur, contrairement aux agents conversationnels de renseignement, qui sont conçus pour donner des réponses utiles en utilisant leur base de données"

 

En l'honneur de Blaise Pascal, voici ELIZA écrit en langage Pascal.

https://www.cs.cmu.edu/afs/cs/project/ai-repository/ai/areas/classics/eliza/pascal/0.html

 

Si vous voulez le programmer en Python

https://qstom-it.com/2019/10/04/codez-eliza-le-premier-chat-bot/  


Trouvé aussi dans le livre de Onfray :

https://www.youtube.com/watch?v=R4M0qejris0

 C'est beaucoup plus cher mais le bruit du cou vous fait penser aux ostéopathes  (que je ne fréquente pas plus que les homéopathes, biodynamiciens, naturopathes et autres magnétiseurs)

lundi 15 janvier 2024

Comment faire face au manque de médecins !

 

Hier j'ai installé un réchauffe-matelas, car on a l'habitude de dormir fenêtre un peu ouverte (mais volets fermés !). 
 
Eh bé, j'ai trouvé le matelas chaud. 
 
Quand au bout de 10, j'ai éteint (la lumière était bien allumée) en tirant sur le fil, j'ai vu que si il était bien relié au secteur d'un côté, de l'autre il n'était pas relié au réchauffe-matelas. 
 
Maintenant je comprends comment ça marche les "coupeurs de feu" et autres spécialistes qui nous permettraient de diminuer nos dépenses de santé !
 😉 
Bon, je savais déjà. 
 
A la piscine, les Nantais te disent que l'eau est froide (27, 5° C) mais quand ils ont l'eau de mer (c'est rare) à 20° en sud Bretagne, ils te disent qu'elle est chaude. Ils sont tous des as en relativité restreinte ! 😉 

Bon je sais bien, en mer l'eau est salée. Ça change tout !

dimanche 14 janvier 2024

Pourquoi met-on ses enfants dans le privé ?

Pourquoi met-on ses enfants dans le privé ? (bon, je ne les y ai pas mis, normal, je n'y ai pas été à l'école). Mais enseignant dans le public, j'ai été étonné de voir autant d'enseignants du public mettre leurs enfants dans le privé surtout quand j'entendais leur discours.
 
Au Collège (oui  j'ai connu le collège qui allait de la 6e à la terminale) un jour il s'est appelé Lycée, on n'a pas été peu fier ! On a eu une prof agrégée. On ne savait pas que ça existait)
Quant au lycée privé, c'était l'épouvantail. On racontait que si on glandait, on risquait d'être envoyé à La Souterraine, en Creuse (mais en Limousin !) chez les pères. En pension.
 
Le privé dans ma ville (on dit village, même petit village de nos jours) c'était "L'école libre". Ma sœur y est allé en maternelle. Elle ramenait parfois une médaille.  
 
Je vous en donne la raison, pas de la médaille. 
 
Ma mère était la sage-femme du baby boom à l'hôpital public. Et figurez-vous qu'il y avait des bonnes sœurs. J'étais allé à l'école, la grande, la caserne. 
 
la ville put racheter en 1922 tous les bâtiments. La caserne fut transformée en une école de 22 classes avec 22 logements de fonction
 
 
Mais ma mère n'a pas résisté deux fois à la pression. Mais a cependant envoyé ma sœur en primaire à la caserne. 
 
 
Puis j'ai appris que le fauxculisme pouvait avoir ses raisons.
 
1) parce que l'école privée est à côté de l'établissement où on est en "présentiel" et qu'on évite de payer une garde. Le prix du privé (je ne parle pas des impôts) est inférieur au prix d'une garde matin et soir.
 
2) parce qu'on a fait ses études dans le privé et qu'on est traditionaliste 😉
 
3) parce que l'on a peur de retrouver ses enfants dans sa classe. On en a déjà ras le cartable à la maison !
 
4) parce qu'il paraît qu'on a moins de risque d'avoir ses enfants à la rue en cas de grève.
Et que le papi et la mami le mercredi leur suffit.

5) parce que dans le privé, y a quelqu'un sur le trottoir qui attend les enfants - un membre de la "communauté éducative" !  (j'ai vu ! mais n'ai pas vérifié à St Stan)
 
6) parce que t'as eu des enfants qui se sont fait racketter dans le public
 
7) parce que ton enfant s'est fait choper avec de la drogue, alors tu l'as mis dans le privé où, merdalors, il a retrouvé tous ses anciens concurrents dealers
 
8) parce que la mairie PS, PCF etc elle aide des familles des "cités" pour qu'elles mettent leurs enfants dans le privé afin de sortir leurs enfants de leur environnement, alors t'as de quoi te justifier
 
9) parce que tu veux que ton gosse ne perde pas la foi après ne plus avoir cru au père Noël
 
10) parce que tu as des copains, copines qui sont dans le privé et qui t'ont dit que c'était super.
 
11) parce que tu adores faire des activités comme repeindre les classes, accompagner les enfants au musée etc. et que dans le privé c'est bien vu
 
12) parce que t'as appris que tes idoles comme Ségolène, etc. ont mis leurs enfants dans le privé
 
13) parce que tu as lu que les résultats aux examens étaient meilleurs dans le privé
 
14) parce que tu passes tous les jours devant l'établissement public où tu devrais mettre tes enfants
 
14) Bon, la cantine dans le privé en général, ce n'est pas fameux. Mais y a pas grève. C'est du réchauffé. Voila voila

Oh j'ai oublié la raison  sans doute toujours existante dans la startup nation.
 
15) parce que tu veux faire aussi bien que les collègues de ta boite. Et surtout que ton chef ou ta chef.

Demain on parlera du choix entre théâtre public et théâtre privé, entre bibliothèque municipale et bibliothèque paroissiale, entre Assemblée Nationale et Assemblée de coproprios.


Tout ministre, politicien se doit de me citer s'il pique un argument de cette liste quand il sera interrogé par un ou une journaliste/e.

Un truc, demandez au journaliste où il a mis ses enfants.  
 
P.S.
 
Avec X (le nouveau touiteur), je lis cet article du Figaro (lundi 15 janvier, la nouvelle ministre ne savait pas quand elle a causé au journaliste !).
 
 
"L’école André Allar, son personnel et ses 195 élèves sont depuis de nombreux mois la cible de jets d’objets en tout genre : des peaux de banane, des couches-culottes, des excréments ou même un véritable sabre ont été retrouvés dans la cour de récréation de l’établissement, parfois à quelques centimètres de certains enfants"
 
"Les motivations de ces personnes, pour la plupart des sans-papiers relogés par des associations, ne sont pas clairement identifiées. Fin décembre dernier, un parent d’élève confiait au Figaro que les auteurs des lancers étaient vraisemblablement gênés par les bruits produits par les enfants lors des pauses entre les cours. «C'est n'importe quoi : l'école était déjà là quand ils se sont installés. Ils n'ont qu'à partir !», témoignait Jacqueline Tahir, parent délégué et mère de deux enfants scolarisés en CE1 et CM1. Depuis la médiatisation de l’affaire, les jets n’ont pas cessé. Pis, ils se sont même intensifiés selon les parents d’élèves, dont certains hésitent à faire revenir leurs enfants à l’école. «Avant, les jets provenaient de deux bâtiments de la rue André Allar. Désormais, des locataires d’un troisième immeuble s’y sont mis», décrit une mère de famille anonyme. «On dirait qu'ils forment une alliance pour nous provoquer. Ils voient qu'ils peuvent continuer et ils s'en donnent à cœur joie», poursuit une parent d'élève mobilisée devant l'école ce lundi."
 
L'article ne dit pas si l'école est privée ou publique !   Elle est publique.
 
 
Je vais positiver. Si on privatise l'école, est-ce que ça va changer quelque chose ?  Les parents d'élèves vont-ils se retrousser les manches pour installer un toit costaud sur la cour de récrée (des panneaux solaires ne résisteraient pas)
 
Mais positivons, les lanceurs sont sans papier, alors pour s’entraîner au lancement du poids dans le cadre du ministère éduc nat/Jo/Sports, ils ne peuvent pas faire d'avions en papier. Ils font avec ce qu'ils ont ! 

 

 

 
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