mardi 13 février 2007

Conférence sur la santé

La semaine dernière nous avons assisté à une conférence/débat ("La santé en péril ?, l'accès aux soins en danger !") organisée par l'UDAF de Loire Atlantique. Quelques notes prises lors de cette conférence.

Nous avons appris qu'en Loire-Atlantique, il y a :
  • 1 généraliste pour 100 habitants (France : 1)
  • 0,5 infirmier " " (France : 0,9)
  • 0,9 masseurs-kiné " " (France : 0,8)
  • 0,7 dentistes " " (France : 0,6)
  • 1 spécialiste dont psychiatres " " (France : 0,8)
Claude Frémont a aussitôt réagi : Plus de 50 % des médecins sont non libéraux !

La couverture médicale risque de ne pas être assurée dans certains secteurs.

Claude Frémont nous dit qu'il n'y a jamais autant eu de médecins en France.
Les données internationales :
  • 3,4 pour 10 000 habitants en France
  • 2 au Canada
  • 2,1 au Japon
  • 2,5 en Allemagne
Lors du choix de la spécialité par les étudiants, 40% des postes de médecine générale ne sont pas pourvus.
Il y a dévalorisation des spécialités n'utilisant pas des plateaux techniques.

Un médecin nous a présenté les CAPS (Centres d'Accueil et Permanence de Soins) pour prendre en charge les gardes problèmatiques dans les secteurs ayant peu de médecins. Il nous dit que pour lui, 35 heures c'est un demi service.
C. Frémont nous dit que le CAPS de Nantes ne sert à rien et qu'il ne réduit en rien la charge des urgences, ce qu'avait annoncé notre maire lors de l'inauguration. [Qui lui a rédigé le discours ou les notes pour son discours ?]

On apprend que les actes de médecine générale sont de plus en plus faits par des spécialistes.

On apprend aussi que la consommation médicale est liée très fortement à la densité médicale (nombre de praticiens au km2).

La Côte d'Azur rendrait-elle malade ? Quelle idée de riche que d'y aller passer sa retraite ou ses vieux jours ?

Un médecin peut s'installer où il veut et il est assuré d'avoir des assurés sociaux comme clients (j'ai glissé, patients ! on ne dit pas "clientèle" on dit "patientèle", on ne paye pas le médecin, on l'honore !).

Comme nous allons tous passer entre les mains des médecins et que nous espérons qu'ils sont de bons médecins et que nous savons qu'ils ont dû bosser dur pour apprendre leur métier, nous n'allons pas discuter gros sous ... C. Frémont rappelle que c'est la société qui a payé les études.

Il faudra qu'on lise le livre de C. Frémont.

En attendant :
site du Figaro
L'internaute (Nantes)

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