mardi 27 février 2007

Paillardes autour et alentours Nantes

De Nantes à Montaigu
Voici extrait du site du CAUE de Vendée :

"MONTAIGU - Jardin des Remparts
Parc départemental. Place de l'Hôtel de Ville.
Ce jardin, composé d'un plan d'eau dans lequel se reflètent
les remparts de l'ancien château, a été aménagé en 1981
par M. MATHYS, créateur
du parc floral de la Cour d'Aron. Le promeneur qui
déambule dans ce parc, situé au coeur de la ville,
est totalement dépaysé, au fil des allées
dominées tantôt par les murailles, tantôt par l'ambiance
du ruisseau d'Asson. La monumentale digue, célèbre
dans la chanson populaire
"De Nantes à Montaigu", se mêle aux cyprès chauves,
chênes et rhododendrons. "

Le gendarme de Redon
Le marinier de Coueron

Celui-là qu'a fait la chanson (bis)
C'est un marinier de Couëron. (bis)
Couëron, tout près de Nantes,
Ville très commerçante.

(site de l'Université Libre de Bruxelles, ULB)

Voir aussi les chansonniers sur wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chansonniers_estudiantins

Notre premier chansonnier fut celui de Mercier, Grand Maître de l'Ordre du Bitard (LST) à Poitiers. Son frère, grand amateur de musique classique, était étudiant en droit et faisait partie de notre groupe d'amis à la Cité U Descartes.
Voici la préface de ce chansonnier qui est illustré par le "Bizuth Magnan" bien connu des résidents de la cité U Rabelais (il faisait le soir le tour de la cité en proclamant "dormez, dormez braves étudiants, que le seigneur Dieu vous protège.").


" Ce n'est pas une préface. Une préface, c'est pour les ouvrages sérieux et celui-ci n'en est pas un. On n'a pas à expliquer la chanson d'étudiant: si on le faisait, cela ferait trop de peine à ses partisans. La "paillarde", on la prend comme elle est, toute nue -trop nue- impudique, indécente, obscène. Il ne faut pas se le cacher, c'est une vieille catin qui se livre à un exhibitionnisme douteux, mais tous les goûts sont dans la nature...
Ce chansonnier aura quelques avantages : il permettra au moins de ne pas offenser les oreilles amies ou ennemies par une série de cris inarticulés, de grognements, de ronflements, voire de gémissements qui sont de règle d'ordinaire, et qui sont tout - hélas - sauf le texte que l'on prétend chanter. Et puis, les mélodies sont parfois très belles...
J'y reviens : ce chansonnier n'est pas un de ces livres qu'on ne lit que d'une main: il est destiné à faire connaître les chansons d'étudiants. Car on a beau mépriser ces chansons, les repousser d'un pied dédaigneux en gardant les oreilles ouvertes, il vient toujours un moment où on les chante : et quand on se jette à l'eau autant le faire de la manière la plus élégante, en respectant texte et musique.
Maintenant, si vous voulez mon avis sur la chanson étudiante, je vous dirai qu'elle est moribonde. C'est dommage... Elles n'étaient pas toutes bonnes, nos "paillardes" et si l'on peut applaudir la disparition des chansons de ces étudiants d'autrefois, fils de bourgeois et bourgeois eux-mêmes, qui ne les prostituaient que pour prouver qu'ils étaient bien là et que jeunes paons ils feraient bientôt la roue; je regrette ce voile de pudibonderie - la force de frappe des biens pensants - qui préside de nos jours à la mise aux oubliettes. Essayons donc de les faire revivre un peu, et dans la mesure où l'on n'est pas guidé par le désir de choquer et encore moins par celui de jeter, verbalement, sa gourme, chantons donc ce que l'on veut où l'on veut et quand on veut."




Nos questions :
  • Qui est l'auteur de ces paillardes ?
  • Pourquoi autant de paillardes qui tournent autour de Nantes ?
 
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