"Obama s’indigne des bonus de Wall Street
Barack Obama, le 22 janvier.
Alors que 18,4 milliards de dollars de primes ont été versés aux salariés de Wall Street, Barack Obama estime que «c’est honteux». Il demande «davantage de sens des responsabilités». "
Manifestement honteux mais moral dans la morale amérique !
Lisons le TLF
BONUS, subst. masc.
ÉCON. Rémunération supplémentaire représentant une participation aux bénéfices de l'entreprise et récompensant certains mérites, services, etc. (Quasi-)synon. gratification :
La grande ou très grande entreprise, pour obtenir le surplus le plus élevé, a un avantage précis à redistribuer ce surplus entre les créateurs capables d'autorité et à accepter une certaine mesure de résistance et de discussion de la part de ceux-ci. C'est la raison essentielle, à mon sens, pour laquelle les primes et bonus se répandent et se constitutionnalisent dans la grande et très grande entreprise du capitalisme des monopoles.
PERROUX, L'Écon. du XXe s., 1964, p. 640.
ASSURANCE. Réduction du montant d'une police d'assurance automobile, obtenue notamment par l'absence de sinistre au cours d'une période déterminée.
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1930 (Canada). Empr. à l'angl. bonus (lat. bonus « bon »; v. boni) dep. 1773 au sens de « argent ou son équivalent, donné en guise de récompense, ou comme rémunération supplémentaire, pour services rendus » (MACKLIN, Man of World, III, i dans NED) et dep. 1808 au sens de « bénéfice, boni » (Scott dans Lockhart [1839] III, 134, ibid.).
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