dimanche 26 décembre 2010

« Devenir médecin : une affaire d’argent. »

Il y a un ou deux ans, nous avions fait un papier sur le fait qu'en médecine, il y avait le b...l dans l'amphi, ce qui nous avait étonné : ils ont un concours sélectif ! On m'avait expliqué que ce b...l était fait pour éliminer ceux qui n'avaient pas les moyens de fréquenter les boites qui préparaient au concours. Et j'ai constaté pas loin de la fac, qu'il y avait effectivement de telles boites dans de beaux locaux de l'Ile Feydeau à Nantes.
Pourtant, je n'ai jamais rien lu là-dessus dans les tracts syndicaux, dans les journaux locaux. On m'a dit "mais tu ne savais pas ?" J'étais le couillon !

Voici ce que je viens de lire sur le blog d'un enseignant de l'Université Pierre et Marie Curie :

"« Devenir médecin : une affaire d’argent. » selon la dernière livraison du Nouvel Observateur[1]. Quelle belle découverte ! Cette dérive est devenue patente depuis une dizaine d’années. Fraichement élu président de l’UPMC, début 2001, j’avais alerté de cette situation Jack Lang, alors ministre de l’éducation. Mon courrier était resté sans réponse. Dans mon article du 23 décembre 2008, j’avais interpellé à ce sujet Valérie Pécresse et publié les tarifs des officines privées de la région Parisienne (de 6 000 à 8 000 €). Nous savions déjà que l’immense majorité des étudiants inscrits en première année de médecine les fréquentaient. J’avais des témoignages précis de familles très modestes qui s’endettaient pour cela. J’avais à également signalé à la ministre cette situation et proposé une réforme audacieuse en s’appuyant sur la toute nouvelle autonomie des universités. Ce courrier est lui aussi resté sans réponse.

Le président de l’université Paris Descartes, première université médicale française, dénonce le concours d’entrée en médecine dans le même numéro : « ce concours placé en fin de première année de médecine est un désastre pédagogique […]"
http://www.gilbertbereziat.fr/

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