dimanche 25 juillet 2010

Alain de Botton

http://www.alaindebotton.com/cv.asp

Il vient de m'être conseillé. La pile des livres à lire monte monte... Mais ouf, ça fait 3 mois que je n'ai aucune envie d'allumer la tévé.

Ô cul

"Cul enlevé, trop mieux qu’une coquille,
Ô cul de femme ! Ô cul de belle fille !
Cul rondelet, cul proportionné,
De poil frisé pour haie environné,
Où tu te tiens tout jour la bouche close,
Fors quand tu voys qu’il faut faire autre chose.
Cul bien froncé, cul bien rond, cul mignon,
Qui fait hurler souvent ton compagnon
Et tressaillir, quand sa mie on embrasse
Pour accomplir le jeu de meilleure grâce...
Dirai-je rien de ta grande franchise ?
Las, si je le ferai ! Car tu peux dans l’église-
A un besoin- soupirer et péter
Quoique le nez n’en veuille dépité
Et qu’on te dise que tu es sacrilège
Qui est à toi un très beau privilège..."

Eustorg de Beaulieu

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la rampe douce
Des fesses blanches jusqu’au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l’autant cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.
Mon rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée, et la flûte câline,
Le tube d’où descend la céleste praline,
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos.

Arthur Rimbaud

Henri Poincaré : "Les sciences et les humanités"

http://michel.delord.free.fr/poincare-sh.pdf
1911

jeudi 22 juillet 2010

La prière à Isidore de Séville, le saint patron des informaticiens !

Orátio

Ante colligatiónem in rete contexto
necnon in Foro Catholico
Omnípotens aetérne Deus,
qui secúndum imáginem Tuam nos plasmásti
et omnia bona, vera, pulchra,
praesértim in divína persóna Unigéniti Fílii Tui
Dómini nostri Iesu Chrísti,
quaérere iussísti, praesta quaésumus ut,
per intercessiónem Sancti Isidóri, Epíscopi et Doctóris,
in peregrinatiónibus per rete contéxtum,
et manus oculósque ad quae Tibi sunt plácita intendámus
et omnes quos convenímus cum caritáte ac patiéntia accipiámus.
Per Christum Dóminum nostrum.


Amen Prière
Avant de nous connecter à l’Internet
et d’utiliser le Forum Catholique,
Dieu Éternel et Tout Puissant
qui nous a créés à Ton image
et nous ordonne de rechercher
ce qui est bon, vrai et beau,
spécialement dans la personne divine
de Ton Fils unique notre Seigneur Jésus Christ,
nous T’implorons par l’intercession
de Saint Isidore Évêque et Docteur
de nous aider pendant nos voyages
à travers l’Internet
à diriger nos mains et nos yeux
vers ce qui T’est agréable,
et à accueillir avec charité et patience
tous ceux que nous rencontrerons.
Par le Christ notre Seigneur, Amen

Les universités numériques

http://www.universites-numeriques.fr/

Chauderie hémicorporelle gauche

http://www.jaddo.fr/2008/04/29/chauderie-hemicorporelle-gauche/

Le blog d'un cardiologue, recommandé !

http://grangeblanche.com/

Mamadou Mahmoud N’Dongo La Géométrie des variables

http://www.gallimard.fr/rentreelitteraire/MamadouMahmoudNDongo.htm

Protestation des profs de latin et de grec

"La stratégie visant à éradiquer le grec et le latin de l'école publique
entre aujourd'hui dans sa phase terminale, avec la suppression programmée
du Capes de lettres classiques, concours principal pourvoyeur des
professeurs de langues anciennes dans les collèges et lycées de France.
Membres du jury de ce défunt concours, nous avons devant nous ce qui
semble devoir être la dernière génération de professeurs de grec et de
latin.

Il y aura dès le mois de novembre un Capes de lettres classiques flambant
neuf, sans latin ni grec… Tout au plus, les candidats auront-ils à se
fendre de quelques bribes de versions. Fi des explications de Virgile,
Horace, Sénèque, Cicéron, Euripide, Eschyle, Platon… Place au contrôle de
l'éthique du fonctionnaire, et à l'épreuve-reine: le commentaire d'une
photocopie de manuels scolaires…

Aucune autre discipline n'a eu droit a un traitement aussi privilégié;
partout ailleurs, la réforme des concours a tout de même laissé debout
quelques épreuves qui permettent encore de vérifier la compétence des
candidats dans la discipline qu'ils s'apprêtent à enseigner ; partout…
sauf en langues anciennes. Aucune volonté politique établie, aucune
logique de rentabilité, aucun impératif économique… Une commission de
réforme des concours se réunit en petit comité; un Inspecteur général y
représente les lettres, négocie les nouvelles épreuves, sans latin ni grec
! Chagrin de notre Inspecteur : “Je fis ce que je pus pour vous pouvoir
défendre…” Le ministre valide, pas de risque de professeurs ou de gamins
dans la rue pour sauver Homère et Tacite, et d'un trait de plume des
disciplines entières disparaissent des écrans de contrôle, sans le début
du commencement d'une justification.

Un peu d'histoire : depuis trente ans, des “hommes de progrès”, plutôt
bien représentés au sein du Ministère, et de son Inspection générale des
lettres en particulier, luttent contre ces fléaux de l'élitisme, du
conservatisme, et de l'inutilité, que constitueraient le grec et le latin.
Aucune fracture droite/gauche à chercher : les pragmatiques comme les
révolutionnaires y trouvent leur compte.

Ils avaient d'abord voulu agir sur la demande (les élèves et leurs
familles), en proposant des horaires stimulants (latin pendant le
déjeuner, grec le mercredi après-midi), des innovations audacieuses
(seconde, première, et terminale regroupées en une seule classe), la
technique dite du “supermarket” (“Alors on vous propose la classe
sportive, ou la classe numérique, ou la classe européenne, ou la classe
musique, ou la classe d'excellence artistique, ou la classe sciences de
l'ingénieur, ou alors du latin…”)

Mais tous ces efforts se révélèrent peine perdue. Il restait à la rentrée
2009 un demi-million de petits néo-réactionnaires qui s'entêtaient à
vouloir étudier le grec et le latin dans les collèges et lycées de France.
Plus grave : dans un contexte où les supposées élites se détournent
massivement de l'étude des langues anciennes au profit d'options jugées
plus modernes (classe européenne, cinéma, chinois…), le grec et le latin
sont en train de devenir l'un des rares endroits où les élèves les plus
fragiles peuvent bénéficier de ce grand luxe dans l'école d'aujourd'hui:
du temps. Du temps pour comprendre l'orthographe des mots, la grammaire
d'une langue, l'évolution d'une écriture, du temps pour l'essentiel. La
diminution drastique des horaires de français dans le secondaire rend ces
matières indispensables, du moins pour ceux qui ne peuvent apprendre le
français là où on l'apprend désormais : non plus dans une classe, mais
dans sa famille. Dans cette étoffe d'incohérence que constitue une journée
de cours pour un lycéen d'aujourd'hui, le grec et le latin confèrent une
unité à cet ensemble, notamment pour ceux qui n'ont personne autour d'eux
pour les aider à s'orienter dans le dédale des filières et des options.
Pouvoir retrouver l'étymologie de tel nouveau terme scientifique, tel
symbole mathématique familier, tel mythe revu et corrigé par un auteur du
XXème, telle racine indo-européenne commune à l'allemand et à l'espagnol:
ou comment une journée de cours s'ordonne autour d'une langue ancienne.

Le grec et le latin, instruments de l'égalité des chances, vecteurs de
réussite scolaire pour les plus démunis ! Il fallait agir ! Supprimer les
élèves prendrait du temps, le plus simple est qu'ils n'aient plus de
professeurs. Cette décision devenait d'autant plus urgente que commence à
se dessiner aujourd'hui le bilan des “hommes de progrès” qui ont, depuis
quelques décennies, la haute main sur l'enseignement des lettres : un bac
français où a désormais cours la notion de “compréhension phonétique” de
la copie, des professeurs de langues vivantes, de sciences bloqués dans
leur progression par les lacunes abyssales des élèves en français, des
universités instituant un peu partout des modules de rattrapage accéléré
en grammaire et en orthographe pour les jeunes bacheliers, des élèves
incapables de trouver les mots, prisonniers de codes langagiers qui font
peut-être les délices des scénaristes et des publicitaires, mais s'avèrent
assez discriminants dans les entretiens d'embauche. Effectivement, mieux
vaut que les élèves n'entendent pas trop parler de l'Athènes antique, où
les hauts fonctionnaires étaient astreints à rendre compte de leur
gestion, au sortir de leur charge…

C'est dire la responsabilité qui échoira à ces derniers jeunes professeurs
de lettres classiques, qui, dans un mois à peine, seront projetés dans les
eaux troubles des classes de collèges, avec la lourde charge d'y faire
exister le grec et le latin. C'est là-bas plus qu'ailleurs que ces
matières devront apporter la preuve de leur légitimité et de leur
nécessité. Ils nous trouveront à leurs côtés dans cette entreprise.
Universitaires, formateurs, professeurs, c'est à ce combat-là que nous
allons désormais consacrer toutes nos forces, loin des jurys de concours
où nous laisserons à d'autres la délicate besogne d'abandonner l'étude des
“poètes impeccables”, pour le contrôle, plus inattendu, des “collègues
impeccables”.

Car nous sommes convaincus qu'il y a plus que jamais en France une demande
d'école, une demande d'exigence, d'ambition, et de dépaysement, et que le
grec et le latin sont les mieux placés pour y répondre. Dans un système
qui ne fait qu'accroître les inégalités entre les familles, où l'on
explique aux élèves boursiers “on va vous faire passer des concours
différents parce que vous êtes pauvres”, dans un système qui abandonne,
sans combattre, ses principes fondateurs aux établissements privés, nous
ne comptons pas vraiment abdiquer “l'honneur d'être une cible”.
"

Ce texte est paru dans L'Humanité le 20 juillet 2010.

J'entends bien ce discours. Je sais que je pouvais repérer les étudiants qui avaient fait du latin à leur attention au sens des mots. Mais étudier l'allemand et l'anglais par exemple peuvent aussi permettre de prêter attention à ce que l'on dit et écrit en français et les "effets de bord" comme disent les informaticiens sont sans doute plus importants qu'avec le latin.

Je lis dans le texte ci-dessus :

"Effectivement, mieux
vaut que les élèves n'entendent pas trop parler de l'Athènes antique, où
les hauts fonctionnaires étaient astreints à rendre compte de leur
gestion, au sortir de leur charge…"

Oui, oui mais quand on sait qu'une proportion non négligeable d'étudiants bacheliers sont incapables de situer chronologiquement Hitler, Napoléon, De Gaulle, Louis XIV...

Je sais bien que si on n'enseigne plus le latin, on aura des profs de français qui ...

Mais business as usual !

Les Collètes du saule à Pont-Mahé (Assérac), des abeilles sauvages

LA COLETE, FONDAMENTALE, POUR LA « BIODIVERSITE » DE NOTRE COMMUNE.

Si vous avez l'habitude de passer du côté de Pont-Mahé en ces débuts de printemps peut-être avez-vous observé ces myriades d'insectes qui patrouillent au dessus de la dune? Ce sont des Collètes du saule (Colletes cunicularius), l'une des quelques 1000 espèces d'abeilles sauvages que l'on trouve en France. Inoffensifs, ces insectes vivent en bourgade, et la dune de Pont Mahé, qui compte plusieurs dizaines de milliers de nids, est l'un des sites les plus importants pour cette espèce connus en Presqu'île guérandaise. Contrairement à l'abeille mellifère que l'homme a domestiqué et qui vit en société, la plupart des abeilles sauvages sont solitaires comme nos Collètes, qui creusent chacune leur nid dans le sol. Dans ces galeries d'une trentaine de centimètres de profondeur, elles déposeront une dizaine d'œufs dans des galeries latérales, chacun dans une cellule avec une réserve de nourriture faite de pollen et de nectar. Une fois la reproduction assurée ces abeilles meurent. Leurs descendants, qui émergeront aux beaux jours, seront chargés à leur tour de perpétuer l'espèce.

Même si elle est fréquente sur les milieux dunaires, la Collète du saule est une espèce considérée comme rare, elle est d'ailleurs protégée dans plusieurs pays européens. Des spécialistes sont venus à Pont Mahé pour étudier ces Collètes et notamment essayer de reproduire les phéromones fabriquées par ces insectes.

Comme l'abeille domestique, les abeilles sauvages (qui inclus les bourdons) sont elles aussi victimes de la disparition des milieux naturels avec la pression de l'urbanisation et de l'agriculture intensive. Si contrairement à leur cousine domestique elles ne fournissent pas de miel à l'homme, elles assurent cependant une grande part de la pollinisation des plantes entomophiles (plantes qui ont choisi les insectes pour leur pollinisation) dont la majorité de nos fruits et de nos légumes…

Si vous souhaitez favoriser ces insectes dans votre jardin vous pouvez leur installer des nichoirs. Des petits fagots de tiges de framboisier, ronce, bambou ou de sureau en partie évidées pourront être accrochées dans les arbustes ou à un piquet. Une bûche fendue en deux et percée de trous de différents diamètres de 2 à 15 mm posée au sol intéressera différentes espèces toutes aussi inoffensives et utiles les que les autres. Dans les deux cas gardez une extrémité bouchée et disposez vos nichoirs à l'abri des vents dominants dans un coin ensoleillé. Bonnes observations!"

source : le tout nouveau, tout beau site web de la mairie d'Assérac
http://www.asserac.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-264.html
Assérac une des rares communes de la côte qui offre un accès gratuit à Internet au S.I.
Ça coûte moins cher à la commune que des tas de pubs inutiles et c'est très apprécié (voir le cahier des avis au SI).
Et j'ai vu que le site a été fait par des bénévoles. Bravo !

Assérac met à la disposition des handicapés un tiralo

TIRALO

Transat roulant amphibie qui permet la baignade en toute sécurité ; les roues et les accoudoirs font office de flotteurs.

voir le site web.

Encore bravo !

mercredi 21 juillet 2010

Bitard (aviation)

"Bitard
Appellation du Cleco chez DA. D'où "bitarder une pièce". Aussi morpion chez certains choumacs. "
Cleco
Marque déposée, presque devenue nom commun. Agrafe à ressort pour préassembler les pièces à riveter. On le met en place avec une pince spéciale. "Clécoter une pièce". Voir aussi bitard.

source :
http://contrails.free.fr/lexique.php

et
"bitard : potentiomètre, bouton dont la dénomination exacte reste un mystère pour son utilisateur."
source :
http://halo-rp.forums1.net/societe-f35/jargon-militaire-t512.htm

Le Bitard (LST) visite les autorités poitevines en 1968

http://ha.ina.fr/economie-et-societe/education-et-enseignement/video/RXF05005382/l-ordre-du-bitard-a-poitiers.fr.html

Un document INA.

lundi 19 juillet 2010

Ecoutez l'orgue des héros de Kufstein (Tyrol)

http://www.youtube.com/watch?v=lcb_g2gxtpQ&feature=related

joué par Olivier Latry

et d'autres morceaux :
http://www.youtube.com/watch?v=ysGeFSazttc&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=KuCvzOsMOR0&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=V9mCACDJ51U&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=R26aswDy1Dc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=vhzXDW2YXVY&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=B6EbdteBUGw&feature=related

et Miss Marple sur l'orgue

http://www.youtube.com/watch?v=3-QpyLcmL84

et un petit film sur Kufstein
http://www.youtube.com/watch?v=zjueBUfqJAM&feature=related

I am not young enough

"I am not young enough to know everything". Oscar Wilde

Chaire d'Innovation technologique Liliane Bettencourt au Collège de France

http://www.fondationbs.org/C_les_programmes/C1_medical/C1_F_Innovation/

Bernard Giraudeau et Nantes

"1990, les rives de Trentemoult, tout près de Nantes, se rappellent encore du tournage de La Reine Blanche de Jean-Loup Hubert. Bernard Giraudeau joue Yvon Legualoudec. Souvenirs à Rouans ou dans Nantes, au cœur des Salons Mauduit ou quand le carnaval est reconstitué pour les besoins du film. À ses côtés Jean Carmet, Richard Bohringer, Catherine Deneuve. "

http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-La-Loire-Atlantique-et-Bernard-Giraudeau-_dep-1449191_actu.Htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Reine_blanche

et un texte de Jérôme Garcin :

http://bibliobs.nouvelobs.com/20100717/362/bernard-giraudeau-le-voyageur-solitaire-sen-est-alle

Perles de l'oral du bac de français (2010)

Perles de l'oral du bac de français (2010), transmises par des collègues :


- "Rimbaud a inventé les voyelles"

- Quel type de personne/dirigeant régnait sur la France jusqu'à la
Révolution Française ?" Réponse: un dictateur. Lequel ? Sarkozy.

- Peux-tu me résumer l'oeuvre Manon Lescaut ?
Kevin : Manon est une pute ... et je n'ai pas lu l'oeuvre.

- Prof : Peux-tu définir la comédie ?
Kevina : Non
Prof : Qu'as-tu lu en cursif ?
Kevina : Rien
Prof : Alors sur ton descriptif tu as un texte tiré de Bérénice : tu peux
m'en parler ?
Kevina : Non
Prof : Et celui extrait de Georges Dandin ?
Kevina : Non plus
Prof : Tu connais un auteur de tragédie autre que Racine ?
Kevina : Molière
Prof : il a écrit quoi ?
Kevina : ben Phèdre
Prof : depuis quand joue-t-on des pièces de théâtre ?
Kevina : le 20ème euh non le 18ème
Prof : un dramaturge du 20ème ?
Kevina : De Gaulle.

- Prof : as-tu lu des romans cette année ?
Kevin : Dom Juan, m'sieur
Prof : et connais-tu des auteurs du 18ème ?
Kevin : Hugo et Molière.

- Prof : peux-tu me parler de la pièce Bérénice ?
Kevina : c'est en gros la même chose que Phèdre.

- Prof : Que sais-tu sur Simone de Beauvoir ?
Kevina : c'est une féministe du 18ème siècle qui a éradiqué l'Inquisition
avant d'émanciper la femme.

- Prof, qui a entendu Kevina commencer son introduction sur Hugo avec un
"auteur du 17ème" : peux-tu me parler de Victor Hugo ?
Kevina, avec beaucoup d'aplomb : c'est un écrivain antillais né à
Schoelcher. [elle confond sans doute avec Alexandre Dumas, qui était
mulâtre]
Prof : Non, Hugo n'est pas Antillais.
Kevina : Si, je le sais ! J'en suis sûre !
Prof : Ben tu regarderas sa tête sur un livre ou sur Internet et tu verras
qu'il n'a pas grand chose d'Antillais. Cite-moi plutôt des oeuvres d'Hugo.
Kevina : J'en connais pas.
Prof : A quel mouvement littéraire appartient-il ?
Kevina : Je sais pas.
Prof : Et que sais tu sur Baudelaire ?
Kevina : Rien
Prof : Et sur Corbière ?
Kevina : Rien
Prof : quel type de poésie connais-tu ?
Kevina : la poésie amouresque
Prof : tu as lu les Fleurs du Mal ou les Illuminations en lecture cursive ?
Kevina : les deux.
Prof : tu peux m'en parler ?
Kevina : Non, je peux pas.
Prof : la poésie remonte à quand ?
Kevina : au 18ème
Prof : Alors comment Hugo a pu en écrire au 17ème ?
Kevina : je sais pas.

- "Voltaire est une Lumière du 16ème siècle qui prône la tolérance et la
prostitution... euh non ! la superstition".

- Tu m'as parlé de l'existentialisme : qui le représente en France ?
Réponse : Shakespeare.

- Où situerais-tu l'Eldorado de Voltaire ? Dans quelle zone géographique ?
Il y a des indices dans le texte, comme la mention de la "forêt vierge",
des "cannibales", des "sauvages" et des "conquistadores".
Réponse : je ne sais pas mais en Europe de l'Est car Candide n'a pas
dépassé l'Europe. Je dirais ... une région style ... l'Irak.

- Citez un artiste Italien de la Renaissance
Réponse : Leonardo di Caprio

- Prof : Qu'est-il arrivé en France en 1789 ?
Kévin : Je sais pas.
Prof : allons, réfléchis un peu, c'est un événement qu'on fête tous les ans.
Kévin : ah oui ! la mort de Hitler !


- Prof : Connais-tu des poètes du 19ème ?
Kevina, qui tourne, tourne et tourne sa liste de texte : Baudelaire et ...
Le Crapaud !
Prof : Le Crapaud ???
Kevina : Ah ben c'est écrit là ! C'est sur ma liste ! Donc j'ai bon !
Prof : Non c'est le titre du poème. L'auteur c'est Tristan Corbière.

- Prof : que combattent les Lumières ?
Kevina : le droit à l'intolérance.

- Prof : les Lumières, c'est avant ou après la Renaissance ?
Kévin : (après une intense réflexion) J'ai bien vu la question piège,
M'sieur. C'est en même temps !

- Prof : qu'est-ce que l'absurde ?
Kevin : quand on dit quelque chose et que c'est comique
Prof : résume moi L'Etranger
Kevin : Il vit avec sa mère mais ne va pas à son enterrement. Voilà.
Prof : la religion de Meursault ?
Kevin : Arabe
Prof : tu es Martiniquais ?
Kevin : Si
Prof : c'est ta religion ?
Kevin : ouais, mais Meursault c'est un Arabe. C'est pas comparable.
Prof : Le roman a été écrit quand ?
Kevin : au 17ème
Prof : Et Camus a vécu quand ?
Kevin : au 20ème
Prof : Alors comment a-t-il fait pour vivre au 20e siècle et publier au
17e ? Il a inventé la machine à remonter le temps ?
Kevin : Je sais pas.
Prof : quel mouvement littéraire, Camus ?
Kevin : L'Eldorado.

Le jugement de flèches, Paul Braffort

http://www.paulbraffort.net/science_et_tech/epistemologie/fulltext.pdf

samedi 17 juillet 2010

Le site de Paul Braffort

http://www.paulbraffort.net/

Merci à Anne Dicky pour ses pages qui m'ont permis de retrouver P.B.
http://anicky.free.fr/braffort.html

As We May Think by Vannevar Bush

Un article prophétique, disponible sur la Toile
http://www.theatlantic.com/past/docs/unbound/flashbks/computer/bushf.htm

La composition de la saucisse blanche de Munich

En Bavière, on ne trouve pas de boucher, mais des charcutiers. Et les charcutiers vendent principalement des saucisses ou tranches de ce que nous appelons salami. Difficile de savoir ce qui entre dans la composition de ces produits de l'industrie allemande. J'aime bien les saucisses blanches de Munich que l'on trempe dans l'eau chaude (pas en ébullition, sinon, elles éclatent). J'ai cherché à savoir ce qui les compose. Voici ce que j'ai trouvé dans un forum de la Toile.

"Je crois pouvoir aider comment faire de la saucisse blanche Allemande:
Je donne en % de la masse finale :
60 % de viande de veau bien blanche (cuisse),
environ 1 / 3 de viande de veau prise sur la tête avec graisse et peau
25 % de lard de cochon
15 % de la glace concassée


Épices et autres produits:
Par Kg de la masse
Gros Boyau calibre 24
20 g sel de cuisine gros grains
2 g poivre blanc moulu
0,5 g Mazis
0,1 g girofle moulue
un peu de jus de citron et 10 à 20 g de persil

contrôler la viande et le lard, enlever les nerfs
Puis couper en morceaux fins et hacher le tout, dans un hachoir relativement gros.
Puis congeler la masse durant 2 heures sur des plats grille alu (pour barbecue)
Hacher encore le tout mais cette fois ci très fin (au hachoir).
Mélanger les épices puis la glace concassée; mixer le tout dans un Mixer ou une machine de cuisine, de manière à ne plus voir de morceaux.
Mettre la masse dans votre boyau, les faire par paire de 80 à 90 gr, puis les faire tremper à petit feu durant 1 heure entre 75 et 80 ° soit dans un bouillon soit dans de l´eau salée. Surtout ne pas faire bouillir, elles éclateraient, donc maintenir le bouillon toujours chaud. Réchaud électrique (2 ou 3)
Ensuite elles sont terminées vous pouvez les manger, les congeler après les avoir faites refroidir.
Sinon elle se gardent environ 5 jours au frigo par une température de 7°.
Pour les manger, il vaut mieux le faire avec de la moutarde sucrée ou douce.
"

voir aussi :
http://www.allemagne-au-max.com/fr1047--saucisse-blanche-a-la-munichoise-munchner-weisswurst.html
 
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