http://taban.canalblog.com/tag/P.%20Bergounioux
Sa 6.11.1999
À trois heures, débat à la Foire du livre, sur le thème empoisonné de la littérature et du territoire, avec R. Millet, Guy Goffette, Zoè Valdés, Jean de Melhau, une Italienne. L’affaire est mal engagée, sans clarté, sans qu’aient été définis deux ou trois principes. L’écrivain patoisant entretient la confusion. Comment dire, et lui dire, qu’il parle, dans une langue morte, de choses nulles, d’une économie primaire, auto-subsistante, d’une société retardataire, étrangère à l’histoire, à l’invention, à la vibration du présent. Et lorsque je me hasarde à suggérer que nous appartenons à un univers périphérique, dominé matériellement et symboliquement, des gens, dans l’assistance, se récrient, protestent qu’il n’y a plus qu’à mourir. Je me retiens de leur dire qu’ils sont déjà morts et ne le savent pas, comme le bœuf de Hemingway juste après le coup de merlin, que nous appartenons au passé. L’affaire me laisse mal content, irrité.
Carnets de notes 1991-2000, Lagrasse, Verdier, 2006, p. 1125 (j'ai mis en italiques la phrase discutée par Melhau).
Pour la suite allez sur le site cité
La pente de plus en plus droitière de Gabriel Attal
-
Venu des rangs du Parti socialiste, le premier ministre a repris sans
complexe, dans son discours de Viry-Châtillon, la grammaire sarkozyste. Il
a dénoncé ...
Il y a 5 heures
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire