"Roulements de tonnerre, éclairs, les géants terrifiés lèvent les yeux et découvrent le ciel. Mais que virent les géants quand ils levèrent les yeux ? Que voit-on lorsqu'on regarde au-dessus et autour de soi dans une forêt dense ? Le muet rempart du feuillage. L'oubli infini de l'esprit endormi. Alors, que virent ces géants lorsqu'ils levèrent les yeux ? Ils ne virent rien : une soudaine illumination du néant." Robert Harrison, "Forêts. Essai sur l'imaginaire occidental", Flammarion, 2002.
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*L’incertitude me taraude : suis-je un écrivain du XXe ou du XXIe siècle ?
J’ai vécu à ce jour trente-six années au XXe, durée qui n’augmentera plus
même...
Il y a 1 heure
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