" C'est un luxe et c'est une mystique. Le timbre-poste est plus grand que lui-même ; il se dépasse ; il se transcende. On sent bien qu'il n'a pas réalisé sa fin en passant sous le tampon gras. Il est fait pour quelque autre chose de plus vaste et de plus inutile, de plus pur, de plus haut, de plus désintéressé. (Quoi ? on ne sait pas encore, on le trouvera peut-être.) Cela ne s'explique pas, cela se sent ; il faut sentir le timbre-poste. Le sentez-vous ? Dès le premier frisson, vous êtes guetté par la philatélie. Le timbre-poste vous devient magique. En attendant de savoir, vous le collectionnez. "
Alexandre Vialatte, chronique 111, suite, du 8 février 1955
« Deux peuples pour un Etat ? » : Israël et l’histoire du sionisme
binational
-
Au sionisme colonial qui a fini par s’imposer, l’historien israélien Shlomo
Sand oppose celui qui fut défendu en son temps par Ahad Ha’am, Martin
Buber, Le...
Il y a 1 heure
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire