vendredi 6 septembre 2013

Robert Wilson, La compagnie des ombres

Robert Laffont, 2003
521 pages

Un livre qui nous a captivé.
Et puis comme nous venions de visiter Berlin, où nous habitions côté Est, nous avons pu situer l'action. Idem pour Lisbonne et Londres.

Quelques photos du quartier de Berlin. Mais en 2013. Il est devenu un quartier "bobo". Je l'ai connu quelques années après la chute du mur, dans un triste état.











Les livres de l'auteur, une présentation :

http://www.atoma.org/cyberia/books_wilson.htm



En1944, à Lisbonne, capitale d’un pays resté neutre durant tout le conflit, l’atmosphère est électrique, rappelant celle de Casablanca ou de Macao: Alliés et nazis se côtoient quotidiennement dans les mêmes lieux de vices et de plaisirs, tout le monde boit, joue ou se prostitue, ment et trahit.
Andréa, dix-neuf ans, anglaise, polyglotte et mathématicienne de haute volée, est recrutée par les services secrets britanniques et initiée à Londres aux «arts de la tromperie»: emploi de boîtes aux lettres secrètes, utilisation d’appareils photo miniatures, techniques de filature… Elle apprend également l’usage des armes à feu, la conduite des motocyclettes et des automobiles. Envoyée à Lisbonne, elle s’installe chez Patrick Wilshere, un Irlandais soupçonné par les Anglais de faire livrer aux Allemands les diamants nécessaires aux recherches sur la bombe atomique.
De son côté, Karl Voss est recruté par les services d’espionnage nazis et envoyé à Lisbonne comme attaché militaire à la sécurité de la délégation allemande. Physicien, il a longtemps travaillé dans les services de recherches sur la bombe atomique mais, écœuré par la mort de son frère à Stalingrad puis par le suicide de son père, haut gradé militaire en opposition avec la politique nazie, il décide de travailler en secret pour l’Intelligence Service. Sa mission: fournir aux Alliés toutes les informations concernant l’avancée des travaux allemands sur la bombe.
Karl et Andréa tombent amoureux l’un de l’autre, faisant ainsi voler en éclats les protections inhérentes à leur métier d’espion. Karl est soupçonné d’être un agent double par sa hiérarchie et Andréa est en danger de mort. Pour sauver son amante, Karl se sacrifie, laissant à Lisbonne Andréa enceinte de lui.
Vingt-cinq ans plus tard, en pleine guerre froide, Andréa retrouve Karl à Berlin. Mais pas du même côté de la barrière…

http://www.liberation.fr/livres/0101455335-robert-wilson-la-compagnie-des-ombres

1 commentaire:

arabia a dit…

Un roman qui déménage et qui ne vous laisse pas le temps de dire ouf !
cordialement
alainb

 
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