mardi 18 février 2014

Marguerite-Marie Alacoque, une vie peu ragoutante !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite-Marie_Alacoque
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/margueritemarie/
http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaintes/margueritemar.htm

"Le 25 mai 1671, à l'âge de 24 ans, elle entra au monastère et, en novembre 1672, elle prononça ses vœux perpétuels. De santé fragile, elle n'en continuait pas moins ses flagellations, ainsi que les mortifications les plus extrêmes, voire les plus répugnantes, qu'elle mentionne elle-même dans ses Mémoires.
Une des difficultés qu’elle rencontra, fut la tyrophobie de toute sa famille : on ne supportait pas le fromage. Elle se domina, elle combattit, pendant des années, remporta la victoire au bout de huit ans… "

On peut lire quelques unes de ces mortifications dans Le ventre des philosophes de Michel Onfray. 

"Au menu de la sainte : mortifications multiples, négation des impératifs corporels élémentaires, jouissance dans le mépris de soi, discipline, cilice, flagellations, absence de défécation - c'est une manie parmi les extatiques - et refus de la nourriture. Sa préférence, quand elle daigne ingérer quoi que ce soit, va aux aliments marginaux - pour le moins ! Qu'on en juge : elle jouit tout particulièrement des breuvages amers que lui prescrit le médecin. Plus le goût est infâme, plus elle tarde à avaler, plus elle savoure. De même mange-t-elle "la nourriture qu'une malade n'avait pu garder ; et une autre fois, soignant une religieuse atteinte de dysenterie (toucha-t-elle) avec sa langue ce qui lui faisait bondir le cœur". Lorsqu'un plat tombe à terre et que la préparation roule sur le sol, elle se réserver les morceaux particulièrement souillés. "

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