Lisant Ph. Meyer, j'ai découvert ce terme "gongorisme". Un terme qui convient à ce qui fut enseigné dans les IUFM de la belle époque avec le référentiel bondissant et autre joyeusetés pédagogiques.
D'après le nom du poète Góngora
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gongorisme
"Le poème las Soledades donne une idée de la seconde manière de Góngora : les oiseaux sont pour lui « des cloches de plumes sonores qui donnent le signal de l’aube au soleil, lorsque celui-ci, sur son carrosse, quitte le pavillon d’écume. » Une jeune fille, qui se lave le visage à une fontaine « réunit le cristal liquide au cristal de sa joue par le bel aqueduc de sa main. » Les bergères sont des roses vêtues : « Le printemps, chaussé d’avril et habillé de mai, voit arriver les roses vêtues qui chantent, entourées de guitares ailées ; à leur voix, le ruisseau fait de sa blanche écume autant d’oreilles qu’il y a de cailloux dans son lit. » Une nouvelle mariée est si belle qu’elle « rendrait la Norvège torride avec ses deux soleils et l’Éthiopie blanche avec ses deux mains. » Góngora compare un ruisseau qui se précipite dans la mer à un papillon de cristal qui se noie étourdiment, et l’Océan devient alors un centaure moitié eau douce, moitié eau salée."
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