On m'écrit :
Aristote se prononce sur la déchéance de nationalité (je suis en train de
reprendre les premières pages de la Politique) :
"Celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des
circonstances, est où un être dégradé ou un dieu. Il est comparable à
l'homme traité ignominieusement, comme le dit Homère. L'apatride est un
brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de
trictrac. [...]
L'homme est un animal politique à un degré supérieur par rapport à
l'abeille, et la nature ne fait rien en vain. L'homme qui est dans
l'incapacité d'être membre d'une communauté, ou qui n'en éprouve nullement
le besoin parce qu'il se suffit à lui-même, ne fait en rien partie de la
cité. Par conséquent, il est ou une bête brute, ou un dieu. L'homme séparé
de la loi et de la justice est le pire, le plus dangereux de tous les
animaux."
Projet de loi sur la fin de vie : les fédérations hospitalières mettent en
garde les députés contre les réticences d’une partie des soignants
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Les députés de la commission spéciale chargée d’examiner ce texte, qui
prévoit notamment une aide à mourir, ont commencé leurs auditions lundi. Le
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Il y a 56 minutes
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